Vous y trouverez le nécessaire pour organiser un contexte afin d’y installer le script de votre scénario.
Il présente les bases d’une mise en scène narrative et un guide approfondi décliné en plusieurs échelles de grandeur.
Pour plus d’information, sélectionnez le niveau d’échelle souhaité ci-dessous.
Le cadre désigne l’organisation des informations nécessaires à la narration et à l’improvisation.
Afin de planifier à l’avance un scénario, il est pertinent de le préparer sur deux points : la structure et l’ambiance.
Ces dernières permettent une narration microscopique à travers l’ambiance, focalisée sur l’immersion, tout en maintenant une cohérence macroscopique à l’aide de la structure, focalisée sur le scénario.
La structure désigne l’architecture du scénario.
Ces informations servent à guider la·le narrateur·rice afin de conserver une logique scénaristique et d’anticiper les initiatives des joueur·euses.
À l’aide des informations, iel oriente leurs intérêts sur les éléments pertinents et essentiels pour la compréhension du scénario.
L’ambiance désigne l’atmosphère du scénario.
Ces informations servent à guider la·le narrateur·rice lors de l’improvisation et de l’interprétation de personnages.
À l’aide des informations, iel décrit le décor, les individus présents et les événements anecdotiques propulsant les joueur·euses dans un imaginaire sensible et tangible.
Afin d’organiser le cadre, celui-ci se décline en trois aspects.
Chaque aspect traite un élément distinct de la narration et possède sa propre structure et ambiance.
La préparation du scénario à l’avance facilite la narration et l’improvisation.
De plus, l’utilisation d’un scénario préconçu permet une économie de temps sur la conception du contexte et du script.
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L’échelle désigne le point de vue à travers lequel le scénario est observé.
Les échelles commencent à 1 et se terminent à 6, chaque échelle s’imbriquant dans l’échelle supérieure.
Les échelles fragmentent le scénario en arborescence afin de l’organiser de manière logique et hiérarchique.
La·le narrateur·rice détermine l’échelle maximale nécessaire au scénario et en décline le cadre jusqu’à l’échelle minimale.
L’organisation d’un contexte se planifie à l’échelle maximale du scénario mais l’aventure se déroule à l’échelle minimale.
La·le narrateur·rice concentre la construction d’un contexte à l’échelle minimale, autour des personnages joueurs et de leurs destinations.
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Le lieu désigne l’échelle minimale d’un contexte.
La narration d’un lieu demeure la description la plus importante pour la compréhension de l’aventure par les joueur·euses. De plus, elle représente l’échelle à laquelle les personnages joueurs interagissent principalement.
Un lieu représente en moyenne 20 à 30 minutes de session, indépendamment du script présent dans le scénario.
Avant une session, la·le narrateur·rice prépare la scène, l’action et l’interaction d’un lieu afin d’en simplifier la description lors de l’aventure.
L’échelle du lieu représente le gabarit idéal pour des sessions courtes en huis clos.
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La scène d’un lieu désigne sa spatialisation et son apparence.
Sa mise en place, entre sa description et son exploration, représente 10 minutes de session.
La structure se focalise sur les éléments présents dans le lieu.
Lors de la découverte d’un lieu par les joueur·euses, la·le narrateur·rice se réfère à cette section afin de déterminer la situation en cours à narrer.
L’ambiance se focalise sur la narration de l’événement en cours et son interruption par les personnages joueurs.
Lors de la description de la situation, la·le narrateur·rice s’aide de ces informations afin de développer l’immersion de la scène et pousser les joueur·euses à l’interaction.
L’utilisation d’une frise chronologique permet de visualiser l’ordre des événements et d’éviter les anachronismes.
Il est possible d’indexer la temporalité de la frise chronologique par tranche de sessions.
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